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ECOTRANSITION LA BROYE

Qui sommes nous

 

EcoTransition – La Broye est une association sans but lucratif, fondée en 2022. Elle regroupe des individus et collectifs (autres associations, etc.) engagés dans la promotion et le soutien de modes de vie durables dans la région de La Broye.

PRESENTATION DU COMITE

Sarah Banderet

Née à Zurich, je suis arrivée dans la Broye à l’âge d’un an et n’en ai plus bougé depuis. Elevée par des parents hippies qui m’emmenaient dans les manifestations antinucléaires des années 70, la voie était toute tracée pour que je m’engage à mon tour. Membre active de Greenpeace pendant une dizaine d’années et bénévole pour l’association Ressources (anciennement Kokopelli Suisse), j’ai dû mettre mon activisme entre parenthèses pendant quelques années pour des raisons familiales. Mais ma fibre écologique avait besoin de vibrer à nouveau : je ne peux pas rester les bras ballants à regarder notre environnement se dégrader, alors qu’il y aurait tant à faire pour essayer de sauver quelques miettes. Même si au fond de moi je suis convaincue qu’il est malheureusement déjà trop tard, je ferai le maximum jusqu’au bout.

Aline Crettol

Originaire du Valais, j’ai travaillé pendant de plus de 20 ans à Genève dans l’informatique et le dentaire. Je suis venue vivre à St-Aubin en 2010 par amour. J’ai été active dans l’industrie et le pharma dans les cantons de Fribourg et de Neuchâtel. Aujourd’hui, je suis retraitée et j’ai le temps d’étudier les dossiers ! Je suis très préoccupée par la dégradation des environnements naturels, de notre eau et de notre air. C’est la raison pour laquelle, j’ai choisi de rejoindre l’association. Je crois que chaque geste compte et que l’avenir n’a que faire des défaitistes ou des sceptiques.
Il faut agir maintenant !

Alaric Kohler
(président)

Séduit par la Broye, ses vielles pierres et ses vergers, je me suis établi à St-Aubin en 2007 où j’ai rénové une ancienne ferme. Après 15 ans très occupé par mes travaux scientifiques et ma vie de famille, je lève les yeux sur une société est en pleine crise climatique et de la biodiversité, avec des politiques et une économie qui persiste à détruire le monde au nom du profit et de la consommation. Mais mon espoir est ravivé par de  de belles rencontres et l’initiative d’Ecotopia à Faoug, et mon engagement pour la durabilité se fait militant lorsque je découvre le projet d’abattoir à St-Aubin. Avec Alexandra et Théo, nous fondons l’association EcoTransiton – la Broye, espérant contribuer à poser les fondations d’une vie future de qualité. J’imagine alors la Broye de demain, faite d’un harmonieux mélange d’agroforesterie, d’artisanat et d’échoppes centrées sur la production locale, avec moins de travail, de déplacements et de stress, et davantage de bonheur en compagnie des autres et à contempler la beauté de la nature.

Yves
(trésorier)

Né au bord du Lac de Morat, les trempettes d’été dans le Chandon comptent parmi les bonheurs de mon enfance. L’arbitrage  entre intérêts économiques, environnement et loi du moindre effort ne date pas d’hier. Nous avions par exemple « le ruclon » dans le bois de Rosset, un trou dans lequel les Villageois allaient se débarrasser de leur encombrants ; on pouvait notamment y retrouver des batteries, des frigos ou des boguets. En automne 1989, nous découvrions la destruction illégale du biotope du bois de Rosset par les trax du canton de Vaud en vue de la RN1 où furent massacrés son étang et un des milieux herpétologiques les plus précieux de Suisse. Au printemps, c’était au tour de la forêt de Rosset elle-même de subir le défrichement de milliers de mètres carrés (en partie sans autorisation). Une énorme tranchée pour permettre le tracé de l’autoroute qui devait répondre aux impératifs économiques nationaux et par là même sauver le village de Faoug du bruit et des gaz générés par le trafic routier incessant. Heureusement que de nombreux progrès ont été réalisés par la suite : la décharge à ciel ouvert a été assainie, le tri des déchets introduit, les CFC interdits, nous avons même commencé à épurer nos eaux usées. J’aimerais m’engager pour accélérer ces améliorations. J’apprécie particulièrement pouvoir accompagner mes enfants aux différentes plages de la région, malgré le taux de nitrates démesuré dû à l’agriculture « moderne ».  Le projet de STEP intercommunale à St-Aubin retiendra enfin les micropolluants, vivement qu’il soit réalisé. Le cahier de charges promet d’épurer entre 80 et 90%, mais rien ne montre que l’écosystème serait en capacité d’encaisser la charge supplémentaire qu’engendrerait le volume de boues générées par le projet d’abattoir industriel Micarna qui abattrait près de la moitié de la volaille suisse sur le même site. En m’engageant avec EcoTransition – La Broye, j’ai déjà bien amélioré mes connaissances sur le sujet et j’ai aussi eu la chance de rencontrer des gens formidables avec des préoccupations communes mais aussi nouvelles dont le partage m’enrichit quotidiennement.