EcoTransition - La Broye

EcoTransition - La Broye est une association sans but lucratif, fondée en 2022. Elle regroupe des individus et collectifs (autres associations, etc.) engagés dans la promotion et le soutien de modes de vie durables dans la région de La Broye.

NOTRE MISSION

Nous désirons préparer la population aux défis posés par la perte de biodiversité et le dérèglement climatique, sans attendre les décisions du gouvernement : mettons-nous en lien les un·e·s avec les autres, inventons le monde de demain et partageons nos solutions autour de nous !

Nous nous engageons notamment pour défendre l'innovation sur le site Agrico de St-Aubin, en s'opposant au projet agro-industriel d'abattoir, démesuré (plus de la moitié du poulet suisse serait abattu à St-Aubin) et mal placé (un tiers du site constructible AgriCo a été vendu dans ce but).

Nous projetons également de faire connaître et développer la pratique du jardin-forêt et l'agroforesterie.

NOS ACTIONS

 

AGRICO : OUI, ABATTOIR : NON

Mobilisons-nous!

Un abattoir industriel est planifié sur le site AgriCo, sans aucune considération pour la population locale, alors que le Canton a pourtant promis que le site serait dédié à l'innovation dans le domaine agro-alimentaire...

"Les autorités cantonales soulignent: "Ces nouveaux secteurs industriels doivent devenir non seulement des lieux de travail, mais aussi des lieux de vie, des sites durables alimentés par 100% d'énergies renouvelables et prouvant une mobilité intelligente et efficace"." (La Liberté, 30.10.2021)

Cette décision comporte des risques dans de nombreux domaines, notamment : 

Perturbation du trafic routier au village et dans la région,

Consommation et pollution de l'eau, 

Potentiels frais supplémentaires pour la commune (accidents écologiques ou sanitaires, précarité et maladies psychiques des employé-e-s, etc.), 

Nuisances à la qualité de vie (bruits, odeurs, etc.) et à l'environnement dans la région et à l'étranger.

Pour le reste, pense qu’on peut reprendre du site web : 

AgriCo oui - Abattoir non! - Pourquoi s'inquiéter?

 


Objet x mind pour les arguments

AGROFORESTERIE

EVENEMENTS

12 juin à la salle Oncieux du château de St-Aubin : séance d’information EcoTransition 

PRESENTATION DU COMITE

Sarah Banderet

Née à Zurich, je suis arrivée dans la Broye à l'âge d'un an et n'en ai plus bougé depuis. Elevée par des parents hippies qui m'emmenaient dans les manifestations antinucléaires des années 70, la voie était toute tracée pour que je m'engage à mon tour. Membre active de Greenpeace pendant une dizaine d'années et bénévole pour l'association Ressources (anciennement Kokopelli Suisse), j'ai dû mettre mon activisme entre parenthèses pendant quelques années pour des raisons familiales. Mais ma fibre écologique avait besoin de vibrer à nouveau : je ne peux pas rester les bras ballants à regarder notre environnement se dégrader, alors qu'il y aurait tant à faire pour essayer de sauver quelques miettes. Même si au fond de moi je suis convaincue qu'il est malheureusement déjà trop tard, je ferai le maximum jusqu'au bout.

Aline Crettol

Originaire du Valais, j’ai travaillé pendant de plus de 20 ans à Genève dans l’informatique et le dentaire. Je suis venue vivre à St-Aubin en 2010 par amour. J’ai été active dans l’industrie et le pharma dans les cantons de Fribourg et de Neuchâtel. Aujourd’hui, je suis retraitée et j’ai le temps d’étudier les dossiers ! Je suis très préoccupée par la dégradation des environnements naturels, de notre eau et de notre air. C’est la raison pour laquelle, j’ai choisi de rejoindre l’association. Je crois que chaque geste compte et que l’avenir n’a que faire des défaitistes ou des sceptiques.
Il faut agir maintenant !

Alexandra Gavilano (co-présidente)

Née à Neuchâtel, j'ai déménagé à Faoug en 2016 après avoir vécu longtemps en Suisse alémanique et dans mon deuxième pays d'origine, le Pérou. J'ai consacré ma vie à la justice sociale et à la protection de l'environnement en Suisse et à l'échelle mondiale, c'est pourquoi je m'engage également en tant que permacultrice chez Ecotopia entre autres. Après plusieurs années dans la recherche en tant que scientifique environnementale, j'ai pu mettre en place chez Greenpeace un nouveau focus de campagne sur un système alimentaire durable. Aujourd'hui, je travaille en tant que cheffe de projet dans le cadre d'un travail d'investigation sur le thème de l'élevage des animaux de rente. Avec Alaric, j'ai lutté dès le début contre le projet de méga-abattoir, destructeur de l'environnement et socialement très problématique, et j'ai fondé EcoTransition – La Broye. Il est important que notre système alimentaire soit adapté à la Suisse, comme le prescrit notre Constitution fédérale, et que les besoins de la population locale et la protection de nos biens communs (comme l'eau et la terre) passent avant les intérêts d'un détaillant et de politiciens.

Alaric Kohler (co-président)

Séduit par la Broye, ses vielles pierres et ses vergers, je me suis établi à St-Aubin en 2007 où j'ai rénové une ancienne ferme. Après 15 ans très occupé par mes travaux scientifiques et ma vie de famille, je lève les yeux sur une société est en pleine crise climatique et de la biodiversité, avec des politiques et une économie qui persiste à détruire le monde au nom du profit et de la consommation. Mais mon espoir est ravivé par de  de belles rencontres et l'initiative d'Ecotopia à Faoug, et mon engagement pour la durabilité se fait militant lorsque je découvre le projet d'abattoir à St-Aubin. Avec Alexandra et Théo, nous fondons l'association EcoTransiton – la Broye, espérant contribuer à poser les fondations d'une vie future de qualité. J'imagine alors la Broye de demain, faite d'un harmonieux mélange d'agroforesterie, d'artisanat et d'échoppes centrées sur la production locale, avec moins de travail, de déplacements et de stress, et davantage de bonheur en compagnie des autres et à contempler la beauté de la nature.

Yves Trisconi (trésorier)

Né au bord du Lac de Morat, les trempettes d’été dans le Chandon comptent parmi les bonheurs de mon enfance. L’arbitrage  entre intérêts économiques, environnement et loi du moindre effort ne date pas d’hier. Nous avions par exemple « le ruclon » dans le bois de Rosset, un trou dans lequel les Villageois allaient se débarrasser de leur encombrants ; on pouvait notamment y retrouver des batteries, des frigos ou des boguets. En automne 1989, nous découvrions la destruction illégale du biotope du bois de Rosset par les trax du canton de Vaud en vue de la RN1 où furent massacrés son étang et un des milieux herpétologiques les plus précieux de Suisse. Au printemps, c’était au tour de la forêt de Rosset elle-même de subir le défrichement de milliers de mètres carrés (en partie sans autorisation). Une énorme tranchée pour permettre le tracé de l’autoroute qui devait répondre aux impératifs économiques nationaux et par là même sauver le village de Faoug du bruit et des gaz générés par le trafic routier incessant. Heureusement que de nombreux progrès ont été réalisés par la suite : la décharge à ciel ouvert a été assainie, le tri des déchets introduit, les CFC interdits, nous avons même commencé à épurer nos eaux usées. J’aimerais m’engager pour accélérer ces améliorations. J’apprécie particulièrement pouvoir accompagner mes enfants aux différentes plages de la région, malgré le taux de nitrates démesuré dû à l’agriculture « moderne ».  Le projet de STEP intercommunale à St-Aubin retiendra enfin les micropolluants, vivement qu’il soit réalisé. Le cahier de charges promet d’épurer entre 80 et 90%, mais rien ne montre que l’écosystème serait en capacité d’encaisser la charge supplémentaire qu’engendrerait le volume de boues générées par le projet d’abattoir industriel Micarna qui abattrait près de la moitié de la volaille suisse sur le même site. En m’engageant avec EcoTransition – La Broye, j’ai déjà bien amélioré mes connaissances sur le sujet et j’ai aussi eu la chance de rencontrer des gens formidables avec des préoccupations communes mais aussi nouvelles dont le partage m’enrichit quotidiennement.